︎︎︎ UN VOYAGE
EXPOSITION PERSONNELLE
Du 14 octobre 2020 au 29 août 2021
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Musée national Jean-Jacques Henner, 75017, Paris
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Musée national Jean-Jacques Henner, 75017, Paris
De Paris à Rome, un double récit s’écrit. Ponctués d’une documentation qui active les différents espaces et temporalités mentionnés, ces deux récits sont enchevêtrés du livre à l’exposition, à la fois réels et fi ctionnels, ils se croisent entre les pages et les œuvres.
Le dispositif conceptuel et fi ctionnel mis en œuvre par Adrien van Melle est animé par la présence d’Adam, Gabriel et Jules, trois hétéronymes qui font basculer l’expérience de la production artistique dans un régime d’auto-fi ction. Tout comme nous pouvons imaginer les fi ches biographiques, affectives et relationnelles des personnages de série télévisuelle, permettant de garder une cohérence dans la structure et l’évolution des personnages, d’un.e scénariste à un.e autre, les biographies de ces trois personnages sont écrites (continuent de s’écrire d’œuvres en œuvres) afi n que chaque production de l’artiste puisse être agencée selon les axes de recherches, les intérêts conceptuels et les expériences de vies de l’un et de l’autre. Nous pourrions presque imaginer, à la manière d’Italo Calvino dans son livre Si par une nuit d’hier un voyageur…, qui brouille les rapports statutaires de l’écriture et de la lecture, une forme de roman ou catalogue rétrospectif à trois (ou quatre) voix, dont la pratique de l’artiste serait envisagée au prisme de différents contextes narratifs. Ces trois entités complémentaires permettent en effet à l’artiste d’interroger l’existence de la matière texte à travers des productions plastiques hors du livre. Trois scénarios s’activent et produisent œuvres et récits. La pratique d’Adrien van Melle est incarnée et polyphonique. Si les hétéronymes de l’artiste sont parfois signataires d’œuvres plastiques et de récits littéraires, dans ce livre, une nouvelle entité surgit de manière inopinée dans la vie de Gabriel Mayer. Un nouveau récit, en haut, va alimenter son histoire.
———— a disparu.
———— devient le sujet d’une enquête menée par Gabriel. La disparition de ———— devient le moteur d’un voyage et de l’écriture d’un récit, en bas. Gabriel a lui-même fait cette expérience de la disparition. C’était il y a quelques mois déjà, dans la forêt des Landes. Suite à la découverte d’une collection d’objets et de documents issus du voyage de ————, Gabriel décide de reproduire ce voyage, de Paris à Rome, avec les bribes d’informations contenues dans ces documents. Une tentative de saisir le chaînon manquant de l’histoire de ———— et de comprendre ce qui l’aurait mené à disparaître à la suite de sa résidence à la Villa Médicis.
Extrait de la préface écrite Liza Maignan pour Un Voyage publié par le musée Henner et par les éditions extensibles à l’occasion de l’exposition
Le dispositif conceptuel et fi ctionnel mis en œuvre par Adrien van Melle est animé par la présence d’Adam, Gabriel et Jules, trois hétéronymes qui font basculer l’expérience de la production artistique dans un régime d’auto-fi ction. Tout comme nous pouvons imaginer les fi ches biographiques, affectives et relationnelles des personnages de série télévisuelle, permettant de garder une cohérence dans la structure et l’évolution des personnages, d’un.e scénariste à un.e autre, les biographies de ces trois personnages sont écrites (continuent de s’écrire d’œuvres en œuvres) afi n que chaque production de l’artiste puisse être agencée selon les axes de recherches, les intérêts conceptuels et les expériences de vies de l’un et de l’autre. Nous pourrions presque imaginer, à la manière d’Italo Calvino dans son livre Si par une nuit d’hier un voyageur…, qui brouille les rapports statutaires de l’écriture et de la lecture, une forme de roman ou catalogue rétrospectif à trois (ou quatre) voix, dont la pratique de l’artiste serait envisagée au prisme de différents contextes narratifs. Ces trois entités complémentaires permettent en effet à l’artiste d’interroger l’existence de la matière texte à travers des productions plastiques hors du livre. Trois scénarios s’activent et produisent œuvres et récits. La pratique d’Adrien van Melle est incarnée et polyphonique. Si les hétéronymes de l’artiste sont parfois signataires d’œuvres plastiques et de récits littéraires, dans ce livre, une nouvelle entité surgit de manière inopinée dans la vie de Gabriel Mayer. Un nouveau récit, en haut, va alimenter son histoire.
———— a disparu.
———— devient le sujet d’une enquête menée par Gabriel. La disparition de ———— devient le moteur d’un voyage et de l’écriture d’un récit, en bas. Gabriel a lui-même fait cette expérience de la disparition. C’était il y a quelques mois déjà, dans la forêt des Landes. Suite à la découverte d’une collection d’objets et de documents issus du voyage de ————, Gabriel décide de reproduire ce voyage, de Paris à Rome, avec les bribes d’informations contenues dans ces documents. Une tentative de saisir le chaînon manquant de l’histoire de ———— et de comprendre ce qui l’aurait mené à disparaître à la suite de sa résidence à la Villa Médicis.
Extrait de la préface écrite Liza Maignan pour Un Voyage publié par le musée Henner et par les éditions extensibles à l’occasion de l’exposition