︎︎︎ ÉROS ET THANATOS
EXPOSITION PERSONNELLE
du 8 au 18 septembre 2022
-
CENTRE GEORGES POMPIDOU,
-
Festival Extra,
-
Commissariat Jean-Max Collard
-
CENTRE GEORGES POMPIDOU,
-
Festival Extra,
-
Commissariat Jean-Max Collard
L’écriture comme geste, la littérature comme médium, la peinture à voir comme à lire : Adrien van Melle, né en 1987 à Paris, détonne dans le paysage actuel de la peinture, avec ses toiles textuelles sur lesquelles il écrit au long cours une fiction éparse évoquant la disparition du cimetière juif de Thessalonique en Grèce.
Ici, outre quatre grandes peintures à l’huile, Adrien van Melle accroche sur le grand mur du fond une toile longue de huit mètres sur laquelle il écrit petit à petit un texte durant les dix jours du festival, mêlant écriture, peinture et performance. (Jean-Max Collard)
En 1912, Freud théorise les pulsions de mort et de vie, Todestrieb et Lebenstrieb, qu’il reliera plus tard aux figures mythologiques d’Éros et Thanatos. C’est à ces sentiments contradictoires et connectés que je me confronte quand j’enquête, par le biais de deux personnages fictionnels, Adam et Gabriel, sur la disparition du grand cimetière juif de Thessalonique sur lequel est maintenant bâtie l’université de la ville. Face à la destruction, à la quasi-impossibilité de donner une image autre que mentale au vide, je produis des œuvres textuelles qui s’inscrivent dans une physicalité picturale, pour recréer de l’immuable, de l’éternel, comme doivent l’être les tombes dans la tradition juive.(Adrien van Melle)
Ici, outre quatre grandes peintures à l’huile, Adrien van Melle accroche sur le grand mur du fond une toile longue de huit mètres sur laquelle il écrit petit à petit un texte durant les dix jours du festival, mêlant écriture, peinture et performance. (Jean-Max Collard)
En 1912, Freud théorise les pulsions de mort et de vie, Todestrieb et Lebenstrieb, qu’il reliera plus tard aux figures mythologiques d’Éros et Thanatos. C’est à ces sentiments contradictoires et connectés que je me confronte quand j’enquête, par le biais de deux personnages fictionnels, Adam et Gabriel, sur la disparition du grand cimetière juif de Thessalonique sur lequel est maintenant bâtie l’université de la ville. Face à la destruction, à la quasi-impossibilité de donner une image autre que mentale au vide, je produis des œuvres textuelles qui s’inscrivent dans une physicalité picturale, pour recréer de l’immuable, de l’éternel, comme doivent l’être les tombes dans la tradition juive.(Adrien van Melle)